Ma critique de Oppenheimer

Le nouveau film de Matt, sobrement intitulé Oppenheimer, est sorti le 19 juillet 2023 dans les cinémas français. Sa durée assez longue peut dérouter ou décourager certains spectateurs potentiels, mais les 3 heures sont bien remplies, même s'il ne s'agit pas d'un film d'action haletant comme le dernier Mission impossible, qui ne dure que 15 minutes de moins.

Le film, dirigé par Christopher Nolan, retrace l'histoire de Robert Oppenheimer, un physicien juif aux idées proches du communisme qui devient le responsable du projet Manhattan, ayant pour but la mise au point de la bombe nucléaire pour prendre de vitesse les Allemands.

Le long-métrage se déroule sur 3 périodes entremêlées mais jamais d'une manière confuse. Les Etats-Unis sont engagés dans une véritable course contre la montre face à l'Allemagne nazie et, en parallèle, le spectateur assiste à un simulacre de procès profondément injuste et totalement partial contre Oppenheimer.

L'intrigue reste clairement accessible aux personnes qui, comme moi, sont peu familières avec les subtilités de la physique et qui ne peuvent pas saisir toutes les nuances des débats entre les savants. Certaines scènes sont absolument sublimes, notamment lorsque les atomes et autres éléments se mettent à danser dans une chorégraphie aussi belle et mystérieuse que parfois inquiétante.

Le casting rassemble du beau monde : Cillian Murphy dans le rôle-titre, Emily Blunt (qui a joué avec Matt dans L'agence en 2011) dans le rôle de son épouse, Robert Downey Jr méconnaissable en Lewis Strauss, Josh Hartnett dans le rôle de Ernest Lawrence, mais aussi l'incontournable Casey Affleck dans l'uniforme que Boris Pash, Rami Malek (inoubliable dans Bohemian Rapsody) incarnant David Hill. Et bien sûr Matt Damon dans le rôle de Leslie Groves Jr, qui supervise la sécurité du projet Manhattan d'un point de vue militaire.